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JE SUIS L'EAU

Dernière mise à jour : 3 avr. 2021

Qui s'infiltre partout tant que l'on ne me contient pas !



Je sais aller là où il y a la moindre faille. Et en même temps, tu me vois comme miroir du ciel, de la moindre flaque au plus vaste océan.

Tu me sais tellement associée à la vie que tu m’en as fait son symbole. Et grâce à moi, tu retrouves ta pureté au quotidien.



C’est ton corps qui m’apprécie le plus : le bain ou la douche du jour te remettent dans la fraicheur du premier jour.

Si tes cellules sont faites de moi dans leur plus grande substance, me boire est ainsi vital pour te régénérer. De la goutte d’eau à la mer la plus vaste, je suis partout dans la vie. C’est grâce à moi que peut vivre ce qui est désert.

Je sais être invisible autant que pure sous la terre, là encore si tu sais me respecter et me protéger de ta chimie destructrice.

Beaucoup de rites font appel à moi pour régénérer l’âme, le corps et l’esprit dans toutes les parties du globe.

Tous me respectent à un point particulier lorsque je ressurgis en source des profondeurs de la terre. On me dit devenir l’or bleu. Mais je ne suis pas à vendre, à moins que tu veuilles ne plus me garder comme sanctuaire de la nature.

J’ignore la ligne droite hormis celle qui me sépare du ciel à l’horizon des plus vastes océans.

Je sais chanter dans les rivières, les cascades et à travers les vagues de la mer, et faire miroiter les lumières infinies du jour en soleil et parfois de la nuit en pleine lune.

On risque de me faire progressivement disparaître de ma forme la plus immaculée ; neige et glace disparaissent par le feu que tu honores au-delà de notre équilibre. C’est ce que ma nature avait trouvé pour être réservoir en hiver, et te servir au printemps de tes cultures. Alors je ne peux me manisfester que dans le déséquilibre des tempêtes et ouragans, jusqu’à ce que ta conscience retrouve la juste mesure enseignée par la nature.

Je suis aussi, tel le sentiment amoureux, celle que tu vis sans pouvoir me fixer. Je suis ce qui peux t’entourer de tant de désirs sans pouvoir me tenir, et parfois de tant de peur sans pouvoir me faire oublier.

Apprivoise-moi pas à pas, et que la passion qui nait lorsque mon ami le Feu se joint à moi ne te fasse pas disparaître.

C’est en prudence, par l’équilibre et l’accueil de ce que je suis, sans jamais m’affronter directement, que tu fais de moi le meilleur allié.

La joie vient alors avec moi dans le soleil de la vie

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